Les 5èmes sont allés à Carnac jeudi 10 mai 2012 dans le cadre du programme de SVT.
Nous avons été accueillis par des guides du musée de la Préhistoire.
Objectif : inititiation à la géologie et comprendre comment elle peut aider l'archéologue
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Quelques photos souvenirs :
Alignements ....
"Alignés, les menhirs,
Comme si d'être en ligne
Devait donner des droits."
D'Eugène Guillevic, poète breton, né à Carnac
(Etude en Français, voir la biographie ci-dessous)
| GUILLEVIC (1907-1997), UN POÈTE BRETON RÉSOLUMENT CONTEMPORAIN |
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Eugène Guillevic est né à Carnac, dans le Morbihan, le 5 août 1907 et il n’oubliera pas sa région natale puisqu’il la célébrera plus tard dans ses poèmes, allant jusqu’à nommer « Carnac »(1961), un de ses recueils.
Son père, marin, devient gendarme. Guillevic est alors ballotté au rythme des garnisons. Sa mère ne reflète pour lui, que la sévérité. Toute l’enfance du poète se passera sous le signe de la pauvreté.
En 1926, il entre dans l’administration de l’Enregistrement puis en 1935, au Ministère des Finances. Il se marie une première fois en 1939 (de cette union sont issues deux filles) et vit alors à Paris. Avant la guerre, il est déjà l’ami de Jean Follain qui l’introduit dans le groupe de poètes « Sagesse »
À partir de 1935, il est l’admirateur et l’ami de Paul Eluard mais aussi de Reverdy, Tardieu, Aragon.
Cette même année, il publie son premier livre de poésie, « Terraqué » puis en 1947, « Exécutoire » qu’il dédie à Eluard, ensuite de nombreux autres dans des éditions de renom comme aux éditions Gallimard et Seghers, dont « Ville » (1959), « Carnac » (1961), « Sphère » (1963), « Avec » (1966), « Art poétique » (1989), « Le Chant » (1990), « Possibles futurs » (1996)…
En 1980, il se marie avec Lucie Albertini. Il meurt à Paris, en 1997. Il aura publié pendant toute sa vie, des poèmes dont on recense plus d’une trentaine de recueils. Il est l’un des poètes les plus traduits dans le monde : ses poèmes ont été traduits dans plus de quarante langues de soixante pays.
La poésie de Guillevic est directe et facile d’accès spontanément, donc apprécié des enfants comme ce poète nous le dit : « Chaque poète a son langage, le mien est ce qu’il est. Il n’est pas le fruit d’une décision mais le fruit naturel de moi-même. (…) Je cherche à être simple, clair, précis. (…) Ma poésie est bien aimée dans les écoles, (…) C’est le langage pour connaître la vie, pour la toucher, pour la sentir. (…) »
Sa manière d’écrire ressemble à son style. Guillevic nous confie : « J’écris sur de petites feuilles, au dos de cartons d’invitation. J’écris sur des espaces petits, car j’ai peur du blanc. Ensuite, ce que je retiens, je le copie sur un cahier. (…) Je suis toujours prêt pour l’écriture qui me vient dans le métro, dans une salle d’attente. J’ai du papier et un carnet et un magnétophone pour la nuit. »
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Les menhirs de Carnac Sont autant de poèmes Que le ciel et le vent Cherchent à se dédier. |
Tu regardes la mer Et lui cherches des yeux.
Tu regardes des yeux Et tu y vois la mer.
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Alignés, les menhirs, |
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Je sais qu'il y a d'autres mers, Mer du pêcheur, Mer des navigateurs, Mer des marins de guerre, Mer de ceux qui veulent y mourir. | Comme si d'être en ligne |
